Amour, santé et travail...

Publié le par Fée

Oh hé du bateau !
La petite Matrouchka est attendue à l’accueil !
Bon allez grouille-toi ma grosse, ça fait trop longtemps que tu traînes là et du coup bein on s’ennuie et notre blog se meurt… Déjà qu’on ne peut pas dire qu’il était très vivant, le peu de personnes qui nous montraient de l’intérêt s’envolent ! Hééé non revenez !

Bon bref, ainsi va la vie comme dirait mon ami Michel Fugain. Et oui, les aléas de la vie font que l’inspiration s’amenuise ou même encore que le temps s’essouffle pour laisser libre court à nos échanges virtuels.
Et pourtant, attention, on n'a pas le droit de manquer un instant de joie, sois heureux jusqu'à en crever et pour l'âme immortelle, on verra si c'est vrai ! la la la la.
Et oui, c’est à cause de moi s’il pleut, il faut que j’arrête de chanter.
Bon et bien après tout ce temps un petit résumé de mon impassible vie s’impose !
Amour, santé, travail, on va faire succinct avec les points qu’on punaise le plus souvent au-dessus de nos existences.

Amour :
Ha l’amour ! Et bien… Aimer jusqu’à la déchirure, aimer, même trop, même mal, tenter, sans force et sans armure d’atteindre l’inaccessible étoile… Jacques Brel (oui oui je vais tous les faire).
Et bien aimer… De ce côté là je suis chanceuse, mon inaccessible étoile se rapproche inexorablement de mon chemin et j’aime, sans condition, j’aime aimer, j’aime celui que j’aime. J’ouvre les yeux sur mon existence et je me demande à chaque fois comment je faisais pour vivre sans lui. Il est là, il est tout, mon ancre, ma force, mon désir…
J’AIME !

Santé :
Fatigué, fatigué, fatigué du mensonge et de la vérité que je croyais si belle, que je voulais aimer, et qui est si cruelle que je m'y suis brûlé
Fatigué, fatigué, fatigué d'habiter sur la planète Terre, sur ce brin de poussière, sur ce caillou minable sur cette fausse étoile perdue dans l'univers…

Quizz : qui est le chanteur de ces paroles ?
Et bien hormis cette fatigue perpétuelle qui me fait m’endormir n’importe où je me trouve tant que c’est l’heure, (et oui, 23h pétantes, que je sois dans le canapé, dans mon lit, sur le trône, qu’importe : pouf ! Dodo ! ) je pense que ma santé se porte au mieux. Je réalise que je suis même chanceuse… Je fais en ce moment des visites quotidiennes dans un hôpital, pour voir une personne de ma famille hospitalisée et c’est dans ces lieux là qu’on se rend compte de la chance que l’on a d’être à notre place.
Cette femme dans le parking tenant à peine sur ses jambes, le contenu de son sac étalé au sol, le regard hagard et le mascara dévalant les cascades salées de ses joues… Ce jeune homme les yeux embués, ravalant ses larmes, fuyant dans les escaliers… Cette vielle femme, en pyjama rose, perdue au milieu du hall, contemplant ses pantoufles en mousse… Cet homme assis sur son lit, lisant son journal, l’air si banal et normal mais qui pourtant ne doit cesser de penser à cette tumeur qui ronge son cerveau… L’hôpital… 
Un lieu où la santé s’offre au plus chanceux et d’où j’en réchappe le cœur serré mais l’esprit soulagé d’être à ma place…

Travail :
C'est dur de travailler, tous les matins, matins faut se lever ! Faut quitter son p'tit dodo pour s'en aller au boulot, pas question une seule fois d'oublier…
Et oui, Dorothée a tout compris à la dure vie du travail ! Le travail c’est dur ! Le travail c’est moche ! Le travail c’est… indispensable.
Et pourtant il autant plus dur quand on doit faire face à un vieux snobinard à lunettes qui prout plus haut que ses fesses et qui reste persuadé que le monde lui appartient. D’autant plus dur quand on le voit passer son temps à poignarder les autres dans le dos et à savoir pertinemment qu’il en fait de même avec vous ! Et en plus pour couronner le tout monsieur est un sexiste de première ! Pas de poids entre les jambes, circulez, vous ne méritez rien ! Du coup, depuis que monsieur n°2 alias « celui qui glandouille » a fait son apparition dans mon bureau, il est dur de rivaliser ! Et oui, même avec quelques piqûres de testostérone je ne lui arriverai jamais à la cheville ! Donc je fais tout le boulot, Monsieur Glandouille fume ses clopes et boit son café, et à la fin du mois il est pour qui le jackpot ? Bein oui, pour monsieur Glandouille ! Je ne suis qu’une faible femme, celle qui ne veut pas travailler (mais qui pourtant travaille) et lui il est celui qui n’a pas peur de faire des heures (mais qui ne fait rien). Haaaa, la logique de la vie parfois, faudra m’expliquer, j’ai du mal !
Mais Monsieur Glandouille est futé, il sait y faire pour amadouer le patron.

Déjà il a très vite appris la première leçon : ne jamais contredire le boss, toujours hocher la tête, sourire à ses blagues vaseuses et être toujours du même avis que lui.
1 point pour lui / 0 pour moi
et oui, la femelle que je suis passe son temps à donner son opinion, à souffler quand elle en a marre, à lever les yeux au ciel et à parler mal !

Deuxième leçon : avoir toujours l’air occupé et actif. Ça il le fait bien devant le patron, y’a pas à dire, mais il a oublié dans l’apprentissage de cette leçon que la secrétaire en face de lui est plus maligne que lui ! Faudrait peut-être que je lui apprenne le « alt-tab » sur l’ordinateur, ça l’aiderait à aller plus vite pour passer d’une fenêtre à l’autre, soit de son beau document Word de travail à la fenêtre Internet de ses mails perso… C’est même rigolo de le voir s’évertuer sur sa souris pour vite faire apparaître le bon document ! Je m’amuse d’ailleurs à  faire plusieurs tests par jour. Cela consiste à me lever ; écouter les clic-clic affolés de sa souris pour ne pas que je le surprenne en flagrant délit de glandouillage, puis me rasseoir, car oui je suis une femme et donc je change souvent d’avis, je ne voulais pas me lever finalement. Pause. Puis ho finalement si, je vais me lever. Clic-clic affolés !
Haaa, je pourrais même lui faire jouer de la musique :
Clic-clic-CLIC- We will we will rock you – Clic-Clic-CLIC !
1 point pour lui / 3 points pour moi (car je m’amuse quand même, ça mérite bien 3 points).

Troisième leçon : quand le boss n’est pas là, les souris dansent. Alors on arrive en retard, on part manger plus longtemps que prévu et le summum : les pauses café/clopes se multiplient et s’éternisent ! Ha et puis aussi, on disparaît parfois, sans rien dire, pendant plus d’une heure. Il doit jouer à cache-cache peut être ? En tout cas je ne me suis jamais amusé à le chercher… Ha et bien sûr on cesse de danser quand le boss est là, et même qu’on reste un peu plus longtemps le soir pour faire style « je suis consciencieux, je travaille beaucoup ».
3 points pour lui / toujours 3 pour moi

Quatrième et ultime leçon : ne rien faire de plus que ce qu’on nous demande. Donc si on ne nous dit pas de ranger le paquet de feuille sur la table, on ne le fait surtout pas !! Quoi ??? Anticiper ??? Ha, ce verbe est banni du vocabulaire de cette 4ème leçon ! Ne rien faire est le mot d’ordre ! On simule, on pianote son ordi, on répond au téléphone, mais c’est tout ! De toute façon, la femelle fait tout… Et en effet, la stupide femelle qui ne sait pas rien faire fait tout… Alors forcément quand le paquet de paperasse est pas rangé, c’est sa faute.
8 points pour lui (faut avouer qu’il est fort) / -2 pour moi.

Faut que je me fasse une raison… Malgré mon ancienneté dans la boite, malgré le travail accompli, malgré mes avis pertinents, je ne lui arriverai jamais à la cheville car c’est prouvé scientifiquement : les testicules ça ne poussent pas du jour au lendemain.
Celui qui peut me prouver le contraire m’embauche !!



Publié dans Blabla de nanas

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I
bin c'est clair, elles ne poussent pas la nuit !!!! je confirme ....remarque ce n'est même plus un rêve ! sourire
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D
Pour la réponse, il s'agit de Renaud Ensuite, j'aime ta manière de décrire ton collègue... et après, on s'étonne que la crise rode sur nos têtes... pas etonnant...Je l'ai toujours dis : le capitalisme pousse à être contre-productif !Bien à vous, bien à vos lecteurs
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